• Brûler des calories en regardant des films d’horreur, possible?

    À première vue, tu penses pouvoir brûler des calories au cinéma en regardant des films? D’abord, une montagne de sacs de friandises est entassé tout près de la porte d’entrée, puis le costume de sorcière, sorti de sa boîte, est dépoussiéré après un an dans le placard du sous-sol. Tu es donc enfin prêt pour l’Halloween! Une soirée où les becs sucrés s’en donne à cœur joie. D’ailleurs, cette année, ait la frousse et brûle des calories! Oui, tu as bien lu : les films d’épouvante pourraient peut-être te faire perdre les calories de trop provenant de tes friandises… Mais est-ce vrai que les films d’horreur au cinéma font fondre les calories? Plus précisément, tu penses pouvoir maigrir en regardant des films d’horreur?

    Par contre, attention! Tu pourrais donc être tenté de consommer davantage de calories que tu en dépenseras! Voici ainsi un clin d’œil sur ce que l’on mange et dépense lorsqu’on est divertis par la télévision le soir de l’Halloween.

    Psst! Voici d’ailleurs un guide complet pour une collation d’Halloween santé.

    Film d’horreur versus comédie

    L’Halloween venu, l’une des activités traditionnelles demeure tout d’abord le visionnement de films d’horreur. Par ailleurs, il est à se demander quel impact ce type de films a sur notre apport alimentaire. Peut-on donc vraiment brûler des calories au cinéma? Ainsi, selon certains chercheurs, il n’y aurait pas de différence significative entre l’apport alimentaire ingéré en regardant un film d’horreur ou une comédie. De plus, l’anxiété entrainé par le suspense du film d’horreur n’aurait donc pas d’effet significatif sur l’apport alimentaire.

    “Selon certaines études, regarder des films et jouer à des jeux vidéo entraineraient plutôt une augmentation des apports alimentaires, car l’attention serait déviée des signaux de faim et de satiété.”

    Toutefois, selon une étude commanditée par le service LOVEFILM d’Amazon, le chercheur Richard Mackenzie, spécialiste de la physiologie et du métabolisme cellulaire de l’université de Westminster à Londres, a mesuré le rythme cardiaque, l’apport en oxygène et l’excrétion de dioxyde de carbone de participants pendant le visionnement de films d’horreur. D’ailleurs, parmi les films qui étaient à l’étude, voici les cinq films d’horreur qui ont entrainé la consommation de calories la plus élevée :

    • The Shining (Version française : L’enfant lumière) : 184 calories

    • Jaws (Version française : Les dents de la mer) : 161 calories

    • The Exorcist (Version française : L’Exorciste) : 158 calories

    • Alien (Version française : L’Étranger : le huitième passager) : 152 calories

    • Saw (Version française : Décadence) : 133 calories

    Grignottes-tu pendant les films?

    Pour débuter, selon certaines études, regarder des films et jouer à des jeux vidéo entraineraient une augmentation des apports alimentaires, car l’attention serait déviée des signaux de faim et de satiété. Plus précisément, plusieurs distractions lors du visionnement de films pourraient causer des différences au niveau des apports alimentaires telles que l’immersion, la transportation narrative (i.e. vouloir savoir comment l’histoire se termine; Penser à des fins alternatives ou quelles directions pourraient prendre le film). Ce sont donc principalement le visionnement d’histoires ou de récits qui te ferait consommer le plus d’énergie d’après une étude publiée dans l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity.

    Pour conclure, amuse-toi et ait la frousse, peu importe le film! Peut-on donc vraiment brûler des calories au cinéma? À toi d’en juger.

    Joyeux Halloween!

    Références

    • Alexander, C. (2007). The Effect of Induced Anxiety on Eating Behavior. The Huron University College Journal of Learning and Motivation, 45(1), 1.

    • Lyons, E. J., Tate, D. F., & Ward, D. S. (2013). The better the story, the bigger the serving: narrative transportation increases snacking during screen time in a randomized trial. International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 10(1), 60.