• Tu adores les petits fruits? Découvre la camerise, une petite baie ovale et sucrée, aussi connue sous le nom de chèvrefeuille comestible! Encore méconnue au Québec avant 2007, la camerise est un petit fruit qui ressemble beaucoup au bleuet, mais avec une forme plus allongée.

    Ouf! La camerise du Québec, ça fait une belle grosse explosion de saveurs d’ici! Ajoute maintenant la camerise à tes recettes!

    La camerise, c’est quoi?

    La camerise, également connue sous le nom de bleuet sauvage, bleuet des marais ou chèvrefeuille comestible (Lonicera caerulea), est une baie bleue qui pousse sur un arbuste originaire d’Amérique du Nord et d’Eurasie. Elle appartient à la famille des Caprifoliacées. Le camerisier (utilisé au Québec depuis 2006 et aussi connu comme Lonicera caerulea) est un arbuste très résistant aux conditions météorologiques du Québec, et sa culture est émergente en Amérique du Nord. 

    La camerise ressemble au bleuet, mais avec une forme allongée et une couleur allant du bleu foncé au pourpre. Elle pousse généralement dans des régions aux climats frais et humides, comme les régions nordiques. Justement, les forêts boréales sont propices à la culture de ces petits fruits.

    Quel est le goût de la camerise?

    Le goût franc de la camerise est doux, sucré et légèrement acidulé, avec une note de fraîcheur. En fait, le fruit nature a un goût unique et complexe qui rappelle celui d’un mélange de cassis, de bleuets et de framboises avec un soupçon de mûres, de nectarines, de prunes et de rhubarbe. 

    Certains décrivent le goût de la camerise comme étant plus riches et plus complexes que celui des bleuets, avec une touche de saveur rappelant parfois celle du raisin. La peau fine de la baie sucrée ajoute une texture agréable en bouche, tandis que l’intérieur juteux explose de saveurs fruitées.

    Juillet, le mois de la camerise!

    La camerise est récoltée à partir de la fin juin jusqu’à la fin juillet selon les espèces, les régions ou les provinces canadiennes et les aléas de dame Nature. Tu peux t’en procurer dans les marchés publics et parfois dans les épiceries. D’ailleurs, pour ajouter une touche amusante à l’expérience, pratique l’autocueillette en te rendant directement chez certains producteurs lors d’une journée au beau climat québécois!

    La cueillette dans les plants de camerises est similaire en tout point à celle du bleuet sauvage. Gare à toi! Équipe-toi de patience et de minutie, car le petit fruit mûr est très délicat. Il est jugé à point lorsqu’il est d’un bleu similaire à celui du bleuet et lorsque sa chair est de couleur pourpre intense.

    La camerise est connue depuis longtemps par les Japonais comme étant le fruit de la longévité et le fruit de la vision!

    La valeur nutritive de la camerise

    La camerise est à 83 % composée d’eau. Par portion de 100 g, elle fournit 60 calories, 14 g de glucides, dont 3 g de fibres alimentaires et 1 g de protéines. L’acide glutamique et l’arginine sont les acides aminés les plus courants. Elle offre aussi plusieurs minéraux essentiels.

    Plus précisément, le chèvrefeuille comestible a une teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et C et en fibres. Il est aussi une source de manganèse, de potassium, de magnésium et de cuivre. De plus, la camerise aurait l’une des concentrations les plus élevées en anthocyanines parmi les fruits.

    Ces dernières sont des composantes de la famille des polyphénols reconnus pour la prévention de plusieurs maladies chroniques, de certaines formes de cancer, de maladies cardiovasculaires et neurodégénératives.

    D’ailleurs, les polyphénols de la camerise auraient le potentiel de diminuer l’inflammation! Ces mêmes études suggèrent aussi que la camerise devrait être évaluée à titre de produit de santé naturel pour contrôler l’inflammation.

    Savais-tu que…

    la culture de la camerise ne requiert pas d’ajouts chimiques, car très peu de ravageurs s’intéressent à cette plante? Moins de produits chimiques, on adore!

    Comment apprêter la camerise?

    Avant de cuisiner les camerises fraîches, assure-toi de les rincer, de bien les égoutter et de les assécher avec un linge propre.

    Ces jolies petites baies peuvent être mangées fraîches ou être utilisées dans plusieurs recettes de pâtisseries, de confitures, de coulis, de smoothies, de crèmes glacées, de sauces, de vinaigrettes… Elles peuvent aussi être ajoutées à un yogourt ou aux céréales pour déjeuner.

    Leur goût est sucré et légèrement acidulé. Le fruit riche a une chair juteuse d’un rouge vin intense et contient quelques petites graines à l’intérieur imperceptibles en bouche.

    Comment manger la camerise?

    Les camerises sont appréciées pour leur douceur naturelle, ce qui les rend délicieuses à manger crues, mais elles peuvent également être utilisées dans une variété de recettes culinaires, comme les confitures, les tartes, les muffins, les smoothies, les coulis de fruits et bien plus encore.

    Des recettes avec les camerises fraîches? C’est le temps de faire ta production annuelle de tartes! En plus, la camerise peut très bien s’agencer avec différents autres aliments :

    • le bleuet;
    • la cerise;
    • la framboise;
    • la banane;
    • le kiwi;
    • la prune;
    • la pomme;
    • la rhubarbe;
    • les amandes;
    • la noix de coco;
    • le miel;
    • le sirop d’érable;
    • le romarin;
    • le thym;
    • le gingembre;
    • la cannelle;
    • la vanille.

    Comment conserver la camerise?

    Afin d’empêcher l’apparition de moisissure, nettoie les camerises au moment de la dégustation. Conserve-les dans un contenant non hermétique pendant environ 1 à 3 jours au réfrigérateur et plus d’un an au congélateur.

    Les étapes de congélation

    • Nettoie les camerises;
    • Dépose-les sur une plaque de cuisson recouverte d’un papier parchemin;
    • Congèle-les environ 2 heures;
    • Transfère ensuite les baies dans un sac de congélation;
    • Ferme hermétiquement le sac de congélation en retirant le maximum d’air, puis mets-le au congélateur.

    Cette technique s’avère très pratique et simple afin d’empêcher les baies de s’agglomérer dans le sac de congélation!