Manger un aliment interdit ou qu’on sait pertinemment ne pas être bon pour la santé peut nous conduire à un sentiment de culpabilité alimentaire. On peut se sentir coupable d’avoir mangé une quantité excessive d’un aliment. Tant qu’à avoir excédé et prêché par l’excès, pourquoi ne pas se bourrer la face et manger jusqu’à en rouler? De toute manière, les efforts sont gâchés depuis la première bouchée… C’est à ce moment que la restriction cognitive s’installe progressivement. Rappelle-toi qu’un tel cercle n’a pas d’entrée prédéfinie, c’est ce qui le rend vicieux! Les causes et les conséquences s’entremêlent, rendant la tâche de les départager plutôt ardue. On parle du cercle vicieux qu’induit la restriction cognitive. Peu importe à quelle étape on y rentre, la finalité demeure. Le cercle tourne et tourne encore, permettant ainsi d’en franchir toutes les étapes, parfois même plus d’une fois avant de penser pouvoir en sortir. Mais qu’est-ce que la restriction cognitive? La restriction cognitive se définit comme étant l’ensemble des comportements alimentaires, des croyances, des interprétations et des cognitions concernant non seulement la nourriture, mais tout ce qui tourne autour de l’acte alimentaire. Elle découle d’une intention de maîtriser son poids par un sentiment puissant de contrôle. Une des façons de percevoir ce sentiment de contrôle passe par le contrôle alimentaire et la série de choix individuels qui s’y rattachent. En contrôlant son alimentation, il est possible de contrôler son poids ou même son apparence. En imposant ce sentiment de contrôle à notre organisme, on brouille nos signaux de faim et de satiété, c’est-à-dire le système de régulation. Bannir les aliments à densité énergétique élevée? Une personne qui souffre de restriction cognitive bannit de son régime tous les aliments ayant une densité énergétique élevée qui procurent beaucoup de calories (gâteaux, aliments de restauration rapide, chocolat, croustilles, frites…) ce qui a pour effet de renforcer l’appétence et la désirabilité pour ces aliments. Or, l’envie pour ces aliments atteint souvent un paroxysme. Cette envie est tout à fait normale, car c’est ce vers quoi porte nos goûts. Mais contre ses désirs alimentaires, une forme de retenue qui ne peut toujours être maintenue dans le temps, c’est alors que l’abstinence cesse et est souvent transgressée. Une perte de contrôle s’ensuit et, malheureusement, cette perte ne fait que rigidifier et consolider le sentiment de culpabilité alimentaire. Bien sûr, la restriction cognitive a plusieurs niveaux et n’apparaît pas toujours suite à un sentiment de culpabilité. D’autres causes (ou conséquences?) peuvent intervenir. Bref, culpabilité, intention, désir et restriction sont de près ou de loin rattachés à cet infâme besoin de contrôle! Lorsque la rigidité alimentaire s’installe progressivement dans un régime, on se ferme à plusieurs aliments. On écoute une rumeur, on croit les propos d’un article ou d’un commentaire qui feront en sorte de démoniser un aliment. Les lipides (gras) ont longtemps eu le dos large. Aujourd’hui, on remarque une diabolisation du sucre et plus particulièrement des sucres ajoutés. On trouve sur le marché une multitude de produits « allégés », « réduits en telle chose », « sans telle chose » afin de répondre à la demande des consommateurs. Psst..! Tu veux te libérer de la restriction cognitive? Voici comment!
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