Quand tu es pris dans la spirale infernale de la culpabilité alimentaire et de la restriction cognitive, il est facile de naviguer sur l’auto-pilote et de ne jamais dévier de ta route. Or, pour te libérer de la culpabilité alimentaire, il faut parfois dévier et te questionner. En effet, la plupart des gens croient qu’il est anormal de ressentir des envies pour la nourriture, mais il s’agit bel et bien d’un comportement habituel chez l’homme. Il suffit de le remarquer et de l’accepter. La culpabilité alimentaire, comme une vague qui déferle [infobox-full]Certains pensent que, s’ils ne cèdent pas à la tentation, l’envie s’intensifiera et sera toujours plus forte. Ce n’est pas toujours le cas. Après coup, l’envie se dissipe bien souvent.[/infobox-full] Il faut plutôt voir le phénomène de la culpabilité alimentaire comme une vague qui se forme (la crête) et qui déferle (le creux). Ce phénomène n’existe que s’il y a du vent et des courants marins que tu pourrais comparer, dans le cas de la culpabilité alimentaire, à l’environnement immédiat, c’est-à-dire à ton entourage, aux lieux situés à proximité, à la publicité, etc. Lorsqu’il n’y a pas de vent ni de courant, il n’y a pas de vague. Bien entendu, il peut y avoir un peu de houle, qui correspond aux choix alimentaires que tu fais quotidiennement. Mais cette houle ne représente pas une source de stress. L’amplitude et la hauteur de la vague, de même que la longueur d’onde dépendent de la force des vents et du courant. Ainsi, plus il y a de facteurs qui te poussent à surconsommer et à outrepasser tes signaux, plus la vague est grosse et puissante, et plus elle peut se transformer en véritable tsunami. Certes, il y a des risques de rechutes, mais il est possible de te libérer de la restriction cognitive et de la culpabilité alimentaire! Pour y arriver, rappelle-toi cet acronyme : LIBRE.