

Il est plutôt rare d’associer la dépendance à une consommation anormalement élevée de fruits et de légumes… Côté bouffe, les dépendances vont vers les aliments sucrés, les aliments salés ou tout autre produit qui entre dans la catégorie « camelote alimentaire ». Parmi ces aliments, notons le chocolat, les croustilles, les bonbons, le fast-food… Le besoin grandit doucement en nous, si bien qu’il devient nécessaire d’assouvir ses pulsions et de succomber à la tentation de manger cet aliment.
Bien entendu, on ne parle pas ici de dépendance psychologique, mais bel et bien d’une dépendance physique. Cette dépendance apparait lorsqu’une personne développe une tolérance à une substance. Résultat : il lui en faut de plus en plus pour atteindre les effets souhaités. Par exemple, certains individus développent une tolérance à la caféine et doivent, par conséquent, prendre plusieurs cafés quotidiennement pour ressentir les effets stimulants de la caféine. Évidemment, l’arrêt de la consommation de la substance peut provoquer des réactions de sevrage telles que des tremblements, des sueurs, des nausées et des vomissements. Arrêter abruptement la consommation de caféine n’est pas la solution à envisager. Mieux vaut y aller graduellement en diminuant la quantité de café chaque jour.
Plusieurs options peuvent alors être envisagées :
Opter pour de plus petites tasses.
Diversifier ta consommation de boissons : envisager l’eau chaude citronnée ou encore l’eau chaude avec un soupçon de miel. Le thé est également un bon substitut au café.
Tenir un journal et noter ta consommation de café. Ainsi, il est possible de voir les moments de la journée où la consommation est accrue. Cette pratique permet notamment de trouver des associations (par exemple : lors de périodes de stress, la consommation de café est accrue).
Te fixer des objectifs réalistes.
Te récompenser pour l’atteinte des objectifs.
La dépendance à la nourriture est une étape que tout être humain franchit à un moment ou l’autre de sa vie. Dès la naissance, nous sommes dépendants de ce que nos parents nous donnent à manger. Puis, en grandissant, nous devenons libres et nous sommes en mesure de faire des choix, éclairés ou non. Malgré tout, dès notre naissance, une affinité pour le goût sucré (présent dans le lait maternel) nous pousse déjà à aimer les aliments sucrés et ce, au grand désespoir de nos parents qui essaient par tous les moyens d’intégrer les légumes et qui nous menacent de privation de dessert si nous ne terminons pas notre repas ou nos légumes. Cet apprentissage nous fait associer les aliments sucrés au réconfort et cette empreinte demeure profondément ancrée en nous et s’inscrit dans le temps.
Pour conclure, la dépendance à la nourriture n’est pas rare. Certains sont dépendants au sucre alors que d’autres raffolent d’un autre aliment au point de ne plus pouvoir s’arrêter d’en manger. Il est difficile d’être abstinent toute une vie et de bannir certains aliments. Au contraire, tes pensées ne sont dirigées que vers l’aliment rejeté et tu n’es entièrement satisfait qu’après l’avoir mangé et parfois, en grande quantité afin d’assouvir ton envie. C’est souvent le départ d’un cercle vicieux : celui de la restriction cognitive. Malheureusement, les efforts pour maintenir à tout prix ce sentiment de contrôle en lien avec l’alimentation s’accompagnent parfois de désordres alimentaires et psychologiques. Il est nécessaire d’en apprendre davantage sur la culpabilité alimentaire et de savoir l’accepter. C’est ainsi que cette nouvelle voie thérapeutique pourra s’avérer plus efficace.
N’hésite pas à demander l’aide d’un nutritionniste ou d’un psychologue pour vaincre tes dépendances alimentaires!
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