• L’alimentation planétarienne est une vision qui a fait un bond en popularité depuis quelques années. Ce type d’alimentation vise la santé humaine et la santé de la planète. La fondation internationale EAT, un organisme à but non lucratif d’origine norvégienne visant à faire des changements au niveau du système alimentaire mondial actuel, serait l’un des premiers à avoir lancé le mouvement de l’alimentation planétarienne.

    On limite notre empreinte écologique!

    D’un côté de la planète, l’alimentation planétarienne est vraiment basée sur le réchauffement climatique, sur la pollution engendrée par la transformation de certains aliments, sur les déchets produits par les aliments, sur le gaspillage alimentaire et encore. Ainsi, la population est de plus en plus consciente de son empreinte écologique et tente de réduire celle-ci en modifiant ses habitudes alimentaires.

    Alors, qu’est-ce que l’alimentation planétarienne?

    Bref, l’alimentation planétarienne, c’est faire de choix bons pour soi, mais également faire des choix eco-friendly!

    Psst! Par exemple, consommer moins de viande et plus de protéines végétales est une habitude alimentaire régulièrement pratiquée par les planétariens.

    Selon une étude, faire des changements au niveau de ses habitudes alimentaires – soit en allant davantage vers une alimentation végétale – a un impact sur les sources d’eau potable ainsi que la production de gaz à effet de serre.

    L’alimentation planétarienne a également comme but d’éviter la surconsommation d’aliments. Ainsi, moins de gaspillage alimentaire, c’est mieux pour la planète! Depuis le lancement de l’alimentation planétarienne, il existe divers sites pour mesurer l’empreinte carbone de son alimentation qui offrent des conseils sur comment réduire celle-ci. De plus en plus d’outils sont disponibles pour aider à faire de meilleurs choix pour soi et pour la planète!

    Le savais-tu?

    Si tous les habitants sur Terre optaient pour une alimentation planétarienne, on réduirait de 70 % l’empreinte carbone par habitant! En plus, un changement vers une alimentation planétarienne pourrait sauver 11 millions de vies par année et contribuer à restaurer des écosystèmes cruciaux sur Terre. Ouf!

    Dans l’assiette des planétariens

    Tout ce qui est d’origine végétale est priorisé dans l’alimentation planétarienne, autant les boissons végétales que les sources de protéines végétales. Les planétariens tentent de réduire leur consommation de viande rouge (200 g et moins par semaine), car la production de celle-ci engendre beaucoup de pollution (production de C02 par les animaux – affectant la couche d’ozone, utilisation de ressources naturelles pour l’élevage et le transport du bétail…).

    L’assiette typiquement planétarienne va comme suit :

    • Fruits et légumes en grandes quantités (la moitié de l’assiette idéalement!);
    • Produits céréaliers (surtout à grains entiers);
    • Protéines végétales (les légumineuses sont très populaires);
    • Noix et graines (ou huiles végétales non-saturées).

    Attention! Les produits laitiers, les produits transformés riches en sucres ajoutés ainsi que les protéines animales sont moins favorisés dans l’alimentation planétarienne!

    Il ne faut pas voir ces catégories comme des aliments « interdits »;ce sont simplement des choix à faire moins souvent en raison de leur impact sur la planète. Les œufs et le poulet font également partie des aliments à consommer moins fréquemment en raison de l’empreinte écologique engendrée par leur cheminement jusqu’à notre assiette. Même chose pour les féculents, étant donné que leur production engendre l’utilisation d’un volume d’eau très élevé.

    De surcroit, les emballages alimentaires sont également un facteur important qui contribue au choix des aliments en épicerie pour les adeptes de l’alimentation planétarienne. Les planétariens vont préférer des aliments qui ne sont pas suremballés, des aliments qui sont faits à partir de matériaux entièrement recyclés – si un emballage est nécessaire, ou tout simplement des aliments sans emballages.