Le végétarisme ne rime pas toujours avec anémie et ne te donnera pas non plus le même teint vert que le personnage de dessin animé Shrek! Ce sont tous des mythes qui lui sont pourtant associés. Toutefois, avant de changer complètement ton mode de vie, il importe de savoir pourquoi tu le fais et quels sont les bénéfices reliés à ce type d’alimentation. Alors, pourquoi devenir végétarien? Quelles sont les motivations qui te poussent à adopter ce nouveau comportement alimentaire? Est-ce pour être plus en santé? Pour te prononcer contre la violence faite aux animaux? Pour économiser? Pour exprimer tes préoccupations face à l’environnement ou encore par conviction religieuse? Bref, toutes les raisons sont bonnes pour manger moins de viande! Il est bon de bien manger : ton alimentation influence ton corps, mais aussi ta santé mentale! 4 avantages de la diète végétarienne sur la santé et l’environnement Bon à savoir : les Américains et Américaines, entre 2005 et 2014, ont diminué leur consommation de bœuf de 19 %. Cette diminution équivaut aux émissions de gaz carbonique provenant des tuyaux d’échappement de 39 millions de voitures circulant pendant une année entière! De la sorte, l’engouement du végétarisme ou du flexitarisme ne ment pas. Pourquoi baisser ton apport en viandes? 1. Manger végé pour perdre du poids L‘adhésion à une diète végétarienne bien balancée entrainerait une diminution du poids à long terme. Les recherches montrent également que le maintien du mode de vie végétarien serait associé à un plus faible indice de masse corporelle à un point tel que l’utilisation de cette diète aurait même été envisagée pour le traitement du surpoids et de l’obésité. 2. À bas les maladies chroniques par la prévention Être végétarien, c’est te munir de mesures préventives contre l’apparition de l’artériosclérose – qu’on appelle aussi les plaques enduites par le mauvais cholestérol, de maladies du cœur et du diabète de type II. En effet, la proportion d’acides gras saturés retrouvés dans le végétarisme est bien plus basse que celle d’une diète omnivore qui comprend de la viande. Cet avantage se reflète généralement par un plus beau bilan sanguin ainsi qu’une pression artérielle plus faible. 3. Le microbiote intestinal satisfait La quantité plus élevée de glucides provenant de la diète végétarienne entraine automatiquement un apport plus élevé en fibres, surtout lorsqu’on la compare avec une diète nord-américaine classique incluant notamment de la viande, du poulet et/ou du poisson. Les fibres alimentaires nourrissent les bactéries qui composent notre microbiote intestinal qui est considéré comme notre deuxième cerveau. Les bienfaits d’une flore bactérienne en santé ne cessent de se multiplier dans la littérature et vont de l’amélioration du transit intestinal à l’impact positif sur le système immunitaire en passant par le contrôle de notre appétit. 4. Manger de façon durable en diminuant ta production de gaz à effet de serre L’énergie utilisée, l’eau requise et la portion de terre nécessaire à la production de viande, en particulier du bœuf, sont toutes de multiple fois plus grande que pour la production de légumineuse, de grains et de riz pour n’en nommer que quelques-uns. En termes de chiffres, la production de gaz à effet de serre produite due à la production de viande bovine est de loin la plus élevée des tous les aliments, contribuant à apporter 26 kg de gaz carbonique par kg de viande produit! Varier tes repas : la clé du végétarisme Comme dans n’importe quelle diète, si une variété d’aliments n’est pas consommée, des carences apparaissent. Les carences en fer, en calcium, en zinc, en vitamine D et en B12 sont les plus probables chez les végétariens. Par contre, détrompe-toi si tu penses que ces carences surviennent seulement chez les végétariens! Il importe donc d’avoir une diète équilibrée, variée et riche en couleur pour aller chercher tous les nutriments. Dans des cas plus précis, une supplémentation en vitamines et minéraux pourrait être envisagée.
Articles 10 Conseils pour Bien Manger et Rester en Santé Pendant Noël 5 min par : Hubert Cormier, Ph.D., docteur en nutrition